poing
de fer sur le paysage. lambeaux de jours emportés. blocs d'échos où
se coupent les mots. coulée de lassitude, il n'y a plus d'élan. sur
le plateau de terre roulent des vies de pierres. sur les bords le
rebond des rêves qui restent sans voix. hodie tout déserte: de la
brume indécise au ciel inabordable. en un sursaut, un instant est
sauvé, adossé à l’écorce des souvenirs. le silence l’épelle
et fendille sa peau. un instant, une motte de terre émiettée entre
les mains et s’exhale, fragile, une chair d’aube, semence
inespérée d’un souffle à venir, filament de lueur.
1 commentaire:
la terre emporte le tout
le mélange au rien ainsi
la vie se fige au temps
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