Heureusement
il nous reste la
légendaire majesté
des
ciels. Infusés
de la lumière de septembre déversant les derniers panaches d’été,
tout en lambeaux de bleu entre mosaïque d’azur
et haillons d’Arlequin,
rougeoyant de honte face à la rondeur de la lune, se détachant
à
l’aube,
avec une
lenteur calculée, des ailes de la brume qui l’enserrrent d’une
tendresse maternelle,
matelassés
de
mélancolie dans
de
lourdes nuées porteuses
d’une
promesse de
larmes imminentes, et par-dessus tout écrans
d’un
imaginaire
où
des visages passent puis
s’effacent
sans poser de problème et entrouvent des
cercles d’ombres. La carte intime
de
l’univers des songes.
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