Je laisse sans cesse flotter le fil de
mes regards sur les bords, les talus, les à-cotés des chemins et
des routes dans l'espoir d'un appel , un frémissement , un
déchirement dans le feuillage, un vertige qui emporterait et
révélerait enfin le caché. Des yeux dans les arbres fixant avec
l'intensité de qui chasse les obscurs , l'envolée d'un chevreuil au
sein de hautes herbes et sa disparition dans un sillon de flammes
vertes, deux
silhouettes en bois s'enlaçant à l'angle d'une terre, un vieux
couple sculpté au cœur d'une éclaircie. Tout
n’est rien, je le sais: lapsus oculi.
1 commentaire:
marcher le nez en l'air ou laisser les yeux s'égarer dans les talus
il y a tout un monde à découvrir qui échappe à tant de gens trop pressés!
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