Elle, dans
l’attente de l’invisible.
D’un
froissement, d’une ombre, d’un lendemain d’émois. Au fil des
chemins. Dans l’allée des brouillards, les temps se superposent.
Sous les oripeaux d’un passé qui ne peut s’effacer, elle dépeint
un présent de papier où ne tremblent que quelques phrases
froissées.
Tissé d’échos,
un réel reprend langue et se lie en chapelet de mots, en bricoles de
riens, artifices d’un jour.
Elle, une
poignée de terre entre les doigts, continue de chercher des pépites
d’un au-delà, quelque chose à sauver.
Elle, dans
l’espérance de sentiers inaperçus. D’avoir enfin le souffle
coupé. D’être dans un rayon, frappé par l’imprévu. Où se
réinventerait un pas, une allure, une démarche de désir sur des
rivages des plus lointains que soi, perdus.
Au-dessus de la
pénombre de cette attente, quand s’emmêlent les désirs, une
lueur convulsée où l’œil se pose, émail de la mémoire. Valse
d’écheveaux de l’invisible.
Épuiser leur
cartographie.
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