Elle jusqu’au seuil de l’incertain.
Face au cerceau de papier à
traverser. Miroir d’un ailleurs. Une image du dehors à chavirer
les yeux. Comme dans une prophétie obscure, elle tente de
déchiffrer, de découdre et recoudre ce qui s’imprègne dans son
regard.
Ce n’est pas tant une forme qu’un
mouvement, une ondulation qui s’offre, une apparition dans un repli
du temps, un éclat.
Cela a quelque chose à voir avec
l’idée de se perdre, avec la sombre certitude qu’elle est en
train de se perdre.
Sans un bruit sans un mot dans
l’espace de l’oubli. À chercher le songe où se noyer. Éloigner
les lassos de silence et de nuit. Les paupières étirées de lumière
voir ce qui pourrait être: une fleur, un cocon, un nid d’hirondelle,
une apparition.
Dans les travées d’ombre, entre le
révélé et le caché, elle lève le voile et se laisse porter par
ce quelque chose d’étrange. Naissance dans la rosace de
l’incertain.
Les yeux avides d’un renouveau.
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