De part et d'autre du froncé serré médian s'étend une petite zone de sérénité. Ici les stries ne sont plus que vestiges, ou même elles fondent quasiment, laissant la place à un espace qu'on ressent doux comme une gomme ou des coussinets de pattes de chat; à d'autres moments ce même espace apparaît comme une écorce épaisse ardoisée ou une pierre ponce plate lissée et à peine rayée dont le gris s'éveille et bénéficie, à la faveur d'une lumière rasante survenue, d'un soupçon de doré.
Bruno Duborgel " Pierre Soulages Présences d'outrenoir" (Editions le Réalgar 2019)
1 commentaire:
Un cadeau lumineux.
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