aux
abords de l'invisible, la porte dérobée des ombres et la terre qui
sursaute. se mélanger les yeux , ceux de lumière et ceux de
nuit, ceux du dehors et ceux du dedans, ceux qui chantent les
flambeaux et ceux qui taisent l’abime , ceux des voiles qui volent
et ceux des vents de tempête, ceux à la sagesse sereine et ceux à
l’esprit de pestilence. prendre ces morceaux de monde comme on
enlace l’être aimé, faire corps sans se briser et comme si
c’était le dernier regard posé, laisser éclore les ricochets de
l’image qui frôlent des limbes oubliés.
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