J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

lundi 25 mai 2020

on peut rêver plus large*

 
Les lignes, à la dérive, qui ne sont que fuite désespérée, délimitant des espaces, des vides, des vertiges où un passé est ancré, l’éclipse d’un temps aveugle, vibrato éteint, brisé immobilisé, dilaté, offert à l’imaginaire du jour quand la lumière prend ses aises enfin, donne chair et articule une langue.
Entre ordre et chaos une cartographie se crée jusqu’au débord où l’écorce se gorge des chutes , se fait cadre et tente de contenir ce qui veut fuir vers l’ailleurs.
Au bord du vide, sous une peau d’arbre dénudée, des lignes de faille, une langue d’infini, aux nervures intuitives d’incarnation. 

*Antoine Emaz (Peau)

1 commentaire:

Ange-gabrielle a dit…

Quel merveilleux titre !!! ... et non moins magnifique texte, digne l'un de l'autre