Elle, nouée dans son écheveau.
À rêver sous la chevauchée de la lumière. Les poings bien serrés. A laisser sommeiller tout ce qui fait douleur. Bien chiffonné avec les silences, tout ce qu’elle ne peut débrouiller, et qui continue de s’ennouer se faisant garrot.
Au jour qui vient, se cacher sous la sangle des phrases, de part et d’autre de soi, espérer le clair saignement de mots.
Au cœur de ce qui continue de virevolter dans le monde et de peser, elle se laisse enserrer jusqu’à l’étranglement.
Ébréchée dans cette nuit sans étoile, elle gratte. À faire saigner la peau de ses doigts. Mais à chercher encore un visage de joie. Dans ces éboulis de marne où cela glisse, les cendres se mêlent aux pierres qui se lovent dans la paume comme une main pour guider.
Au temps des ombres où macèrent les images d’enfance, ce temps si lointain que la mémoire n’en finit pas de raviver, se désensabler. L’horizon se rapproche, tenir debout.
Et la main d’un enfant peut-être.
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