J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

jeudi 5 novembre 2020

Rien à voir qu’un immense vide bleu*

 

Des lambeaux de ciels amples et pleins des songes déchirés séchant sous le regard de qui prend le temps de lever les yeux et rêver comme un enfant, prenant conscience du monde qui le porte, et des infinis où laisser l’esprit errer avec ou sans lumière, et puis se perdre.

Des ciels d’étincelles glissant vers un au-delà sans nom où la paume, tremblante, aimerait se brûler, se saisir de cette poésie à portée de main qui fait briller les yeux.

Du bleu à se damner pour traverser le noir des heures et oublier les ombres qui déambulent sous la peau.

*Antoine Emaz “Peau”

1 commentaire:

Estourelle a dit…

On dirait que le ciel c'est de la neige
et que l'on marche sur le ciel à l'envers
ou bien que la terre c'est du ciel
et que l'on est sur la terre comme au ciel
tout comme les petits personnages
de la girouette, girouette dites-vous?
ça tourne ça tourne dans tous les sens!