Elle comme dans un palimpseste.
À laisser émerger des écritures cachées. Avec délicatesse. Une quête éperdue dans une échancrure. Dans la densité des silences , l’éclat du scalpel d’ombre, elle boit à cet ourlet de sons jaillissant du laminoir des eaux.
Semblables à des lichens accrochés sur la pierre, ces lambeaux esseulés dans un miroitement épousent ses interstices.
Dans cet halo d’intrigante lumière, elle vagabonde et se perd , sans cesse à la recherche d’une modeste épiphanie.
Elle vacille, creuse un sillon, puis un autre: vertige. Et les strates de temps qui s’emmêlent. Lentement une sourde clarté se délivre. On se croirait au seuil de l’efflorescence d’un paysage intérieur enfin mis à jour où battent des systoles de bleu.
Écouter alors cette respiration dans ce dédale de sensations, se saisir de ces lueurs, de ces spasmes de songes, et rêver. Et arpenter ces chemins de promesses.
Humectée d’une clarté d’ombres.
1 commentaire:
Boire " à l'ourlet de tes mots". Superbe.
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