Dans la lourdeur du début d’après-midi, se laisser happer par le ballet des oiseaux, qui n’a aucun sens à mes yeux, mais dont ils semblent s’éjouir. Je laisse l’oiseau passer devant l’écran de l’appareil photo et déclenche sans être sûre de rien. La lumière est laiteuse sans morsure, tout en soupirs.
*
Est-ce un chant ou un cri de détresse cette sorte de litanie sauvage. Une mélancolie d’oiseau peut-être. Nous nous comprenons un peu.
*
Ce chant du merle qui tranchait le
dehors, ces jours derniers et hier encore, aujourd’hui me fait
défaut. Sur le rebord de la fenêtre, derrière la vitre, il
pleurait, de cela je suis certaine. Où trouver la consolation?
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