Quelques corbeilles d’argent, dont je ne sais pas le vrai nom, se sont glissées entre bambous nains et bruyère. L’espace est restreint où laisser un peu de blancheur s’étaler. Cette petite tache de lumière me fait frissonner.
La fenêtre et le reflet d’une autre lumière, celle de ce qui m’est vital. La cendre des mots qu’il reste après avoir erré entre les lignes et les pages. Ce quelque chose d’un arrière monde.
Se terrer dans cet antre où résonnent toutes les fêlures d’êtres. Bordée par cette sorte de silence attentionné, pouvoir supporter le monde tel qu’il est avec son charroi d’idées noires. Disparaître derrière les incertitudes.
1 commentaire:
Tes corbeilles d'argent me semblent être des "iberis". 2 semaines sans internet -exceptées de rares fenêtres de réseau- alors j'en profite
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