Marcher en surplombant un petit vallon qui fait écho à un autre et les deux vont s’emmêler dans les pensées. Un sentiment de bien-être s’insinue avec ces deux lieux dans la paume de la main. Ce qui malgré l’éloignement de l’un fait office de présence.
Poser la main sur la peau de cet arbre, un pin imitant l'écorce du bouleau. Le saluer à chaque fois que je viens arpenter cette sente. Il est à la lisière du bois d'où lorsqu'on en sort la lumière s’épouse.
Juste après, en un autre rituel, marcher jusqu’à la flaque d’eau, au carrefour des quatre sentiers, chercher quelque révélation dans le miroir des eaux, puis revenir sur ses pas, emprunter le chemin rocailleux et pentu. S’enfoncer dans la douce pénombre d’un petit bois, bien abrité du vent. Se savoir entre les pages d’un livre pour enfant.
1 commentaire:
merci souriant
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