Qui creuse le silence ce matin avec autant d’application? Rien ne bouge dans le feuillage des arbres, nul passant dans la rue, point d’oiseau à se réjouir du jour et si peu de lumière. Reste à respirer sous l’arche de ces silences.
Un merle pourtant est posé sur la cime du grand sapin et médite tout comme moi. Il se tient à l’affût du jour. Il tourne la tête en tous sens, moi je tourne des pages.
Nos deux attentes respectives ont
fait apparaître un rai de lumière. Ténu mais qui donne de
l’espoir pour la suite du matin. S'emparer des pleins et des vides d'un jour ordinaire.
1 commentaire:
Sans internet depuis plusieurs jours, enfin je te retrouve. J'ai ce dernier texte, si simple, si beau
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