J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

mardi 4 mai 2021

Viatique/ 6

À la même heure que la veille, le merle posé sur la même branche. Le regarder de derrière la vitre pour ne pas l’effrayer . De son promontoire il sait un monde que je ne connais pas.

L’espace d’un regard il est déjà ailleurs. Moi je suis à ma table de travail à tenter de dénicher ce qui se tient caché. Les lointains embrumés,  les ciels boisés d'immensité, le surcroît d'espace me font défaut.

Les fenêtres qui s’ouvrent par la lecture sont immenses. Elles dévoilent de vrais univers où coulent d’invisibles ruisseaux. Un ailleurs où se recomposer.

 


4 commentaires:

estourelle a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
estourelle a dit…

Les mots se perdent
l'oiseau les garde
il les chante parfois
trille trille lalala

B a dit…

A ma table, mes doigts sur le clavier, la pie me regarde en se balançant perché sur son arbre, comme tous les matins.

bussiere a dit…

Je voudrais vous publier sur http://parolesvagabondes.fr/
un blog collectif et vous faire ainsi connaître auprès de mes amis. Je vous propose de regarder si la compagnie déjà présente vous plaît. Si oui faites moi signe par mail. A bientôt j'espère