Recommencer chaque matin, avec l’énergie de la lumière ou l’introspection de la grisaille. Se saisir de la douceur qui naît ou se frotter au papier émeri des heures. À bras le corps, s’emparer de la métamorphose qui se profile.
Entre les quelques fleurs qui tapissent les talus et les graines qui sont semées ici ou là, prendre souffle pour ce qui vient. À défaut de reposer le regard sur l’horizon, se glisser entre les pages d’une écriture. Et trouver ce qui s’est déjà dispersé.
Laisser vagabonder ses pensées entre les plis d'un paysage imaginé. Écouter les bruits du temps qui se murmurent alors. S'implanter dans ce souffle et aspirer .
1 commentaire:
Magnifique, j'aime cet art de vivre qui se nourrit du moindre souffle pour sourire quand même et ces muscaris qui pointent leur nez et émergent de l'herbe.Pas besoin d'espoir, juste être là, vigilant, présent, vivant.
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