On souhaiterait un vrai coup d’épaule du printemps pour chasser cette fraicheur matinale. La lumière est là pourtant, mais comment vivre sans douceur… Mes pensées se réchauffent à mes doigts lentement.
Continuer à ravauder ou tenir entre les doigts la promesse d'une étoffe neuve. À chaque matin qui naît cette même interrogation. Et chaque jour des morceaux de pas grand chose s'entassent entre les lignes, c'est manière de reprendre vie et déborder de soi.
Poursuivre le chemin dans un nouvel élan. Tourner en rond, revenir sur ses pas et espérer. S’égarer est sans doute ce qu’il y a de mieux à faire pour aller jusqu'au bout du jour.
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