J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

vendredi 4 juin 2021

Viatique / 11


L'illisibilité des jours qui adviennent laisse place au songe, à une sorte de brèche où des possibles se lovent. L’éperdu peut s’y perdre. Et le souffle s’y trouver.

Le merle de retour sur le bord de la fenêtre. Il requiert mon attention comme si un message important allait m’être délivré. Mais pourquoi l’imaginer pleurer…

On se figure toujours que l’on sait voir . Mais ce qui macère au fond de soi se projette dans un dehors qu’on redessine. Et notre ombre s’étale.

1 commentaire:

Ange-gabrielle a dit…

Merveilleux et si juste dernier paragraphe