Aller où il n’y a rien. Écouter ce qui monte des ravines, des mousses et des entailles de terre. De l’humus trouver le simple.
Les pierres tintent sous le pas, laissent échapper des murmures sous la semelle, donnent des coups de bec. Une sorte de secousse qui laisse des traces. Lent séisme dans les veines.
Reprendre le fil des lumières – arbre, ombre, oiseau, pierre, nuage – . Une joie ailée de mots qui se suivent, une crue soudaine. Et le vent qui croise le chemin laisse les mots à terre.
2 commentaires:
Magnifique
J'ecouterai les pierres tinter sous mes pas.
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