Se laisser séduire par l’indistinct, le brumeux d’un matin, le flou où s’égarer. Ce que l’on ne peut nommer, mais qui s’invite entre les tempes. Ce qui échappe aux mots.
S’insinuer dans le corps de cette brume, à mi-chemin de soi. Elle se répand, diffuse ses filaments. En un écho, tout se brouille, et se ressent le froid de la lame du couteau sur la peau.
Soudain au bord des larmes, avec
l’impression d’avoir franchi une limite et pénétré dans une
sphère dont on pourrait ne pas revenir. Repousser avec force ce qui
vient d’engluer, déchirer le rideau des ombres et rechercher l'ajouré.
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