La lumière concentrée dans la rivière : de la paille dorée, un trésor de dorures, de joyaux liquides et éphémères. Mais cela est plus intense encore. Le regard de l’eau en quête de mon regard.
Tout l’entour n’est plus rien. Tout ce qui bruit, ce qui respire, ce qui tremble n’a plus d'existence. Tout ce qui pourrait s'énoncer a perdu ses voyelles.
Dans ce berceau d'aube, c'est une langue qui s'éveille, prend le temps de se parer avant de s'enflammer. Inscription errante et fugitive, emplie de secrets. Comme un songe qui se mettrait à flotter et se prendre pour un poème.
2 commentaires:
Très beau. poésie de l'instant. Cliché de l'âme.
Je voudrais publier ce texte et sa photo sur mon blog pour faire connaître le votre à mes amis.
https://parolesvagabondes.fr/
Ne trouvant pas votre mail, je passe par la rubrique commentaires et vous laisserai l'effacer ensuite.
pi.bussiere@gmail.com
Bien évidemment, je fais toujours un lien vers le blog de l'auteur, voir vers un ouvrage (avec la photo de couverture)
Bien amicalement
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