Au seuil du jour, encore reclus entre les branches basses des buissons. Guetter la venue de la lumière en distinguant, petit à petit, ce qui fait nature dans ce dehors qu’il faudra bien traverser. Laisser monter lentement les lueurs entre les ajours.
Franchir la porte du jour dans une promesse d’un présent sans entrave. Rien ne bouge encore : ni feuillage, ni bruissement au sol, ni passant sur le chemin. Tout est en soi. À se laisser dénicher.
Penser : le chemin est embrumé de mémoire, elle est là et s’enfonce dans la terre. Ne reste qu’un peu d’écume posée comme un miroir. Faire face.
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