Céder à la rêverie, traduire des sensations et laisser dériver les pensées. Rien d’autre n’a d’importance. Enflammer sa maison de mots.
Creuser là où cela importe, là où il faut se rendre. Autour cela bouge un peu, on sent l’air qui caresse les peaux, mais l’esprit s’enfonce, s’embourbe parfois, touche quelque fond. C’est là.
Il y a quelque chose qui s’ouvre, aussi insignifiant qu’un brin d’herbe sous la brise. Comme une fenêtre s’entrebâillant sur le sous-sol de la terre. Promesse murmurée en une langue étrangère.
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