C’est une manière de respirer plus fort que de se retrouver à errer entre des troncs d’arbres bien vivants, tendus vers la lumière. Chercher ce qu’ils ont à dire, leurs blessures, les étincelles d’un autre monde. Ébaucher quelque songe.
Voir ce qui n’existe probablement pas mais qui, l’instant de la rencontre, prend vie entre les tempes. Des silhouettes, des visages s’affichent, se détachent, envahissent l’esprit. L’autre monde est rejoint.
On y voit des signes: quelque chose de l’enfance resurgit, dans une sorte de pensée magique. On est au bord de qui on a été. Des morceaux de soi en un éventail de visions.
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Le monde magique
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