À
regarder cette photo, je me souviens du lieu où elle fut prise, je
me souviens de l’errance entre les tableaux exposés, je me
souviens du plaisir ressenti. Et du silence accru par le tremblement
de chants d’oiseaux. Quant aux songes qui se sont calcifiés, ils glissent dans le jardin du minuscule.
Une exposition d'œuvres d’artistes, venus d’horizons différents, parsemées dans les allées d'un cloître. Et ce souvenir de bleus qui se parlaient. Et je tournais encore et encore, regardant et voyant ce que seule je voyais.
Saisie éperdument par ces alvéoles de bleu. Par ce dialogue entre la peinture, l’asile où ils se nichent, et le pas lent, infini qu’il suscite. Quelque chose de l’insaisissable entre les tempes.
2 commentaires:
Voilà pourquoi nous sommes généralement déçus lorsque nous retournons sur un lieu : car ce que nous recherchons généralement alors n'est pas le lieu lui-même mais l'état d'esprit, les émotions, sensations, en d'autres termes celle que nous étions ce jour-là ou en ce temps-là. Si on les retrouve on vit alors -dans le présent-ce même état une autre fois
Il était une fois , un certain jour ,
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