lundi 27 juin
quand les
mots se cherchent
sous
la peau du ciel
pris dans les mouvements d’un
monde
qui tourne trop vite
fait trop de bruit
et brouille les oreilles
mardi 28 juin
du désordre
partout dans le bureau
et dans la tête
des vagues qui se cognent
retrouver les espaces
et le blanc de la page
et la saveur de la langue
mercredi 29 juin
attendre sanstrop savoir
que passent les heures
c’est un temps suspendu
saisir ce qui se dérobe
et jardiner les germes
de l’imaginaire
jeudi 30 juin
je songe
au verbe songer
et me dis qu’il est trop présent
dans ce que j’écris
songer à en chercher un autre
et je reste devant le ciel bleu
à me laisser porter par mes songes
vendredi 1 juillet
et voici
que débute ce mois
autrefois tant attendu
désormais il apparaît sans joie
sans haine non plus
juste des jours encore et encore
qui passent
samedi 2 juillet
retour dans
la maison de campagne
retrouver ses marques
aller faire la balade rituelle
tout est en place
ici rien ne bouge
je ne me suis pas perdue de vue
dimanche 3 juillet
le frissonnement
du tremble dans le jardin d’ici
suspend le regard à ses branches
rien d’autre n’a d’importance
rien d’autre à penser
se laisser divaguer
dans le feuillage
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