lundi 26 septembre
le désordre
des pensées qui nous assaillent
des émotions des apparitions
des décisions subites et sans appel
le flux perdu dans le courant de
temps qui passe
mardi 27 septembre
à voix
basse en chantant
avec les oiseaux cachés
dans les branches encore
feuillues et verdoyantes
élargir l’espace dans un
au-delà enchanté
mercredi 28 septembre
se dire
qu’on est vraiment passé
qui s’écrasent au sol
sourire de voir les empreintes
par terre se propager
et sinuer tranquille
jeudi 29 septembre
la toile
de ce qui s’écrit
où se décomposent les mots
dans l’angle mort du jour
et vibrent les sons
de l’instant
d’un éphémère
vendredi 30 septembre
la mémoire
d’une peur à raconter
quand on n’a pas encore
les mots pour le dire
alors les mains qui se frappent
sur le moucheron qui vole
et le regard apeuré
samedi 1 octobre
le début
du jour est plein
d’incertitudes et de doutes
il faut une manière
d’effort pour garder
le cap donné et ne
pas renoncer
dimanche 2 octobre
saisir cet
instant avant l’agitation
et les retrouvailles pour ne pas
se perdre sans doute
et se préserver peut-être
une parcelle de sol stable
d’où tenir
2 commentaires:
"Il faut une manière d'effort pour garder le cap donné et ne pas renoncer"
" et se préserver peut- être une parcelle de sol stable d'où tenir"
Je suis entrain de lire et étudier - crayon à la main - le magnifique livre de Cynthia Fleury "Ci- gît l'amer. Guérir du ressentiment" et tes 2 phrases résonnent très fort avec le contenu de ce livre. Parallèlement, il y a du même auteur ce tract Gallimard" Ce qui ne peut être volé " pour s'encourager à être vigilant et à persévérer.
Je suis complètement d'accord et c'est rien de le dire...
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