(comme une grande paix dans le ciel)
face à l’immense baie vitrée d’un quatrième étage — le regard plonge dans ce qui s’ouvre — il s’échappe loin — dans cette salle des choristes en répétition — un Ave Maria s’élève doucement — se sentir hors du temps — l’esprit sur la colline là-haut — l’image du corps s’approchant de la baie et traversant — se croire un ange porté par les voix qui chantent — mais se prépare un concert ici — je dois lire un passage de Virginia Woolf — le soleil n’était pas encore levé — le soleil au loin se perd dans son déclin — se réinsérer dans son corps —
1 commentaire:
En te lisant, je retrouve la même sensation qu'en entendant au petit matin, les voix des soeurs bénédictines s'élever dans le choeur de l'immense nef : joie, élévation et une petite voix qui s'élève "Heureusement qu'elles existent"
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