Ce qui saisit là c’est l’instant où le regard se noie. Au moment du passage d’une vision large sur ce qui entoure à celle d’une intensité autre. Tout alentour n’existe plus.
On verse dans cet enclos que l’œil vient de révéler. Mais rien n’est fermé justement. Tout vient de s’ouvrir, comme ces fruits dont on écarte deux morceaux et qui livrent leur secret.
Un
dedans-dehors où l’espace est poussé devant soi. Où le lointain
se dépose à portée de main. Où une poignée de feu, lame froide d'un couteau, cisèle un passage de silence.
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