( un ciel d’une ouate terne et sale)
assise sur la terrasse au-dessus de la rue — elle regarde et surveille — toujours très calme — seule sa tête balaie l’air qui est frais ce matin — tourne à droite à gauche — au passage d’une voiture — elle me reconnaît — entre elle et moi un regard — peut-être même un sourire — je lance un timide bonjour Fiona — elle me répond — sa queue balaie le sol deux ou trois fois — une chienne qui n’aboie presque jamais — mais dont le doux regard plonge dans le mien — ne suis pas sûre de voir quelqu’un d’autre aujourd’hui croiser mon regard —
et un carnet quotidien sur le blog aux marges du jardin ...
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