( le dehors comme un dedans qui remue)
que me reste-t-il d’eux tous — accrochés sur le pêle-mêle des photos — sur le mur — que me reste-t-il de leurs vies de leurs pensées — de ce qu’ils ont fait alors qu’ils ne sont plus depuis plusieurs années désormais — qu’est-ce que je sauve d’eux — quelle trace garder de ce qui n’est plus — quelles images sauvegarder — et puis quelle trace vais-je laisser bien sûr — tout est lié — eux moi l’après des jours et des ans — le présent si intense qui deviendra du sable et de la cendre — même si on voudrait bien laisser une trace —
ici un fragment de Carnet écrit dans le cadre de l'atelier suivi sur le site Tiers-Livre de François Bon à l'automne 2022 et toujours l'écriture des Carnets au quotidien à retrouver sur mon autre blog: aux marges du jardin
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