lundi 17 avril
intense silencede ceux dont on ne reviendrait pas
un silence désemcombré
où être n’a pas de poids
où on colle au présent
dehors dedans entier
exister enfin
mardi 18 avril
jardin zen
où déambuler paisiblement
rien ne pèse
même le ciel sans lumière
l’œil vibre à ce qu’il reçoit
pas de lyrisme
être juste bien
mercredi 19 avril
pierres collectées
au goût de ciel
et d’un monde
où l’on ne peut rester
les pensées s’éparpillent
puis se retrouvent quand
on caresse leur peau
jeudi 20 avril
journée d’intensité
entre écriture à insuffler
puis textes à écouter
et les échanges qui en découlent
les interrogations les doutes
clair-obscur de chacun
et pensées en naissance
vendredi 21 avril
sensation invasive
voir le dehors intensément
dans une sorte de netteté surnaturelle
comme si avoir chaussé
des lunettes spéciales
qui délivreraient le secret
de ce qui est
samedi 22 avril
arbre ami
que l’on va retrouver
saluer puis poser la paume
sur sa peau
se dire que tout est à sa place
ne pas perdre de vue
ce qui est invisible
dimanche 23 avril
allant voir
le lilas en bas de l’allée
quelques brins sont en fleurs
mémoire du parfum
et la grappe sur la pupille
tension de faire fleur
dans la fleur
1 commentaire:
Tout est toujours aussi juste, qu'ajouter de + "sans lyrisme". Ton écriture se simplifie et gagne en intensité.
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