( se lever avant la venue du jour et rester longtemps dans sa nuit)
se débarrasser des images du réveil — lourdes et glauques — celles qui ont nourri les rêves — celles qui ont grignoté la nuit — et celles qui tentent à s’incruster quelque part en soi — à se répandre en écho — à se disséminer entre les strates de pensées — comme la marée montante culbute les galets — attendant et guettant les fissures — puis s’étalent et génèrent une sorte de vertige — un léger déséquilibre — et l’on cherche à y mettre fin — en l’écrivant le décrivant — afin de respirer enfin l’air frais du matin —
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