J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

dimanche 18 novembre 2007

Barbara 2




ce fut mon premier disque
d'elle
enserré jusqu'aux larmes
toujours
l'album à la rose
blessée
deux roses s'y enfantent
unique

capitales et minuscules lettres d'
amour
épousent les gammes de sa
voix
de Nantes je me souviens
brisée
de Pierre et des méandres du saxo
chancelante
et j'attendais celui qui consolerait
les voix qui pleurent dans ma voix

en moi à jamais s'est lové
un émoi
qui ne s'émousse pas

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Que l'émoi ne s'émousse jamais!!!
Barbara nous rejoint toujours quelque part sous, la pluie à Nantes! dans un bois, avec l'odeur des feulles mouillées à terre, au mois de novembre! et cette mélancolie qui nous fourrage le coeur et qui curieusement nous fait tenir debout comme elle a su "Elle" tenir debout si droite et fière dans sa robe noire!!!
(le portrait peint est très parlant!)

L'arpenteur a dit…

J'arrive via le blog de Tisseuse et je suis plongé dans ce monde poétique et dans l'admiration. C'est superbe, les poèmes sont très beaux et remarquablement écrits. Je serais un visiteur assidu.

Mais, il me semble reconnaître au bas du tès beau portrait de Barbara, un nom, une signature ...

Laura- Solange a dit…

Arpenteur, tu es très perspicace:)Merci de ta venue en ce jardin , la porte reste battante...