J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

dimanche 20 janvier 2008

Mère



c'est fini
la petite veine de son front
ne caressera plus mon doigt
le sablier des jours
a déposé son dernier grain

je reste
sur le bas côté
enveloppée de silence
seule
avec les sanglots aux entrailles

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Te restera longtemps son odeur
son sourire.
Le sablier des jours
ne connaitra plus le temps.
L'éternité s'installera.


On pense à toi

Anonyme a dit…

Tu me précèdes sur le chemin
je présage cette solitude
même si on ne peut comprendre qu'après avoir passé ce chemin
de la mort du plus proche,
son père sa mère
pour toi c'est ta mère,
et j'envisage chaque jour
comme un adieu
avec le seul regard
comme dernier lien
comme dernier lieu.
Mais je suis avec toi.

L'arpenteur a dit…

j'ai appris
je ne suis rien

garder les belles choses

je pense à toi
François

Laura- Solange a dit…

Merci de vos mots de partage. Je remonte doucement à la surface, et puis j'ai mon père qui a besoin de moi.

Anonyme a dit…

ne rien dire , seulement etre là pour accompagner, et ressentir le silence glaciale des larmes et du marbre!
et l arrivée du père qui
m impressionne par sa stature et sa dignité!
un frère!