J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

dimanche 9 mars 2008

CRI

en écho au texte publié chez Estourelle de Fabio Pusterla
"Ma se uno gridasse,
dove andrebbe il suo urlo non si sa "


il faut le creux
avant le cri
le creux du corps
l'opacité du ventre
où se terre
la douleur

du milieu du corps
il surgit

de la langue
il ne garde que le son
à la frontière
des mots inutiles
l'intensité fait sens

révélé par le silence
le cri
sans cible

1 commentaire:

Anonyme a dit…

le creux avant le cri
le cri sans cible
plus tard espérer
le silence plénitude
plus tard...