J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

mercredi 21 mai 2008

mélancolies




quand les mélancolies
errent
autour des coeurs engorgés
les flammes vacillantes
frôlent les chevelures
les ombres filandreuses
plissent les peaux de glaise
les arbres de lichen
se vêtent de Judas

et l'on voudrait bien boire
aux sources qui fulgurent
de lunules de mots
d'escarbilles d'images
et couturer d'étoiles
les essaims de poèmes

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Les mélancolies errent bien trop souvent, au fond de l'eau on voit à l'envers un reflet de soi emmêlé et tentaculaire...