J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)
île
houles de pierres
où se reposent
les solitudes
à perte de vue
on bute
sur le temps déchiqueté
île steppe
désert ou sanctuaire
sans bras pour enlacer
poème minéral
mots ébréchés
mémoire épierrée
affleure
un rien de bleu
pour ne pas pleurer
1 commentaire:
Pied à pied
dans les sillons
à travers les traces perdues,
et le regard voué à la mouvance de l'air,
complice de l'essentiel
_l'eau, l'air, la terre_
d'un projet humain.
Libres chemins
où seul répond
l'outil d'un homme en appel.
Jean-Claude Izzo (l'aridité des jours)
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