J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

samedi 13 septembre 2008

pensées





le ciel tourne les pages
du grand livre des hommes
des visages s'inscrivent à jamais
souriants
et tout en bas les fleurs
pour dire comme on l'aimait

c'est un creux de douleur
dans la blessure ouverte
où se terrent les mémoires
pensées et souvenirs
dans l'immobilité du
pour toujours perdu

on ouvre les armoires
un chapeau une robe
un tablier à fleurs
des solitudes d'ombres
la rouille d'un quotidien
qui vient se fissurer

et c'est des mots de peu
que l'on s'offre en partage
pour adoucir le sel
qui coule sur les visages

(pour Joël et les siens)

1 commentaire:

Anonyme a dit…

maman

Ton visage nous l aimions! On t y voyait en entier,
il etait la fenêtre qui ouvrait sur ta lumiere,
il etait la porte qui nous invitait chez toi!

Ton visage d amour: le voir nous suffisait,
nous étions sûrs de ta tendresse
et de l offrande que tu faisais de toi,
simplement, sans rien dire,
pour nous donne du bonheur chaque jour,

ton visage de sourire eclairé de joie
qui nous entrainait dans son soleil

ton visage de silence avec ses secrets à chercher
comme un trésor réservé à ceux qu on aime

devant ton visage de maladie, nous étions démunis
comme devant tois les visages de souffrance
obstinément accrochés à l'espoir,
mais sans relache nous te donnions notre fidèle amour
pour te soutenir et te preparer au difficile passage,

maintenant il disparaît, ton visage
il echappe à nos yeux et à nos mains
pour s'inscrire, invisible mais présent dans notre coeur
entre nous il n' y aura plus de face à face
jusqu'au jour où nous retrouvant tous sur lautre rive
nos visages seront transfigurés devant la face de dieu,
à Dieu, ton visage!
C'est vers Dieu que désormais il sera tourné
en sa présence il trouve sa défintive beauté

auteur inconnu par moi
joel