J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

mercredi 22 octobre 2008

Salsugem



tu passes la nuit en moi
et si par hasard je touche ta mémoire...tu aimes
ou tu feins de mourir

je pressens l'arôme lumineux des feux
j'écoute la rumeur de la terre mouillée
la parole brûlée des étoiles

il est encore nuit
le corps absent s'installe lentement
je vieillis avec la nomade solitude des oiseaux

je ne détiens déjà plus la blancheur occulte des mots
et aucun feu ne survient pour te désaltérer

Al Berto " Salsugem" (L'Escampette)

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Dire c'est beau n'est sans doute pas nécessaire mais ça soulage!!!