dans le clair-obscur
d'une mémoire infirme
on jette des phrases
passerelles vacillantes
on creuse la fêlure
dans l'incertitude d'un passé
on s'adosse aux souvenirs
jusqu'au ruissellement des ombres
on désentrave quelque oubli
sur des chemins de traverse
on se tient au bord
à puiser dans l'encrier
des silences éparpillés
en filigrane
un miroir diffracté
aux aguets
on risque
quelques mots
2 commentaires:
c'est un poème qui me touche beaucoup. Il me parle de ma mère qui vieillit mal et qui se perd de plus en plus sur les rives de son passé!
Je relis mon poème après ton commentaire et soudain je le découvre avec ce regard que tu as posé dessus: ma mère est morte il y a peu; elle avait la maladie d'Alzheimer.
Et pourtant ce n'est pas à elle que j'ai pensé pour ce texte mais à quelqu'un d'autre dont j'essaie de relater la vie.
Contente qu'il y ait eu un écho.
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