J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

dimanche 21 février 2010

blessure



 
 asphyxie
devant
la dureté

les mots
ne traversent pas
ils s'écrasent

après le choc
réparer
la fracture

reprendre
souffle
par les mots


2 commentaires:

Anonyme a dit…

Tranchant des mots qui sonnent toujours juste sur le fil de leur beauté (Linette)

Estourelle a dit…

Il y a les mots lourds qui enfoncent, il y a les mots ceux qu'on cherche dans le poème et qui nous déplacent ou qui nous propulsent quelquepart hors de la gravité et qui pourraient déplacer des montagnes dans le souffle du "verbe", mais c'est sans doute dans un autre champ celui qu'on a du mal à voir ou à saisir comme un oiseau passant dans le champ de l'appareil photo