La floraison du thym est achevée. Il ne doit plus subsister que trois ou quatre fleurs sur le plus petit bouquet des trois qui surplombent le muret. Des "oreilles douces" - je n'ai que cet épithète là à apposer à ces feuilles un peu veloutées, oblongues, qui envahissaient ce coin de jardin il y a quelques années - espacent les bouquets, alors que d'autres toujours à l'ombre, s'accrochent sous le cyprès, au bord des pierres. "Oreilles douces", ce fut ce nom donné avec les enfants lorsque nous explorâmes timidement ce lieu à l'arrivée dans la maison. Je n'en aurai jamais d'autre, car je le prononce avec un sourire dans la voix et de doux souvenirs imbibés en moi.
sur les marges du silence
les années ont coulé
je n'ai pas vu vieillir
1 commentaire:
J'ai aimé tes regards... En dire davantage ?
agnès
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