
quelque chose
comme l’idée de partir
fore sous le crâne
à ras de vie
sur les parois de peau
résonne le jour
au gué des pensées
et des abandons
on pense nuit aussi

on embarque
un peu de peurs
et des vagues de cris
sous les remous
s’ensable
le mur des mots
dans le miroir hébété
ricochent
les ombres délaissées

et fragile on rejoint
l’autre versant
la rive où l’on renaît

Ce texte a été écrit en écho à l'installation réalisée par Evelyne Galinski et Jean-Claude Borowiak à Tiranges (Haute-Loire) que j'ai déjà évoquée le 27 août.
Sur le site des Buissonnières, vous trouverez d'autres photos ou commentaires concernant ce parcours d'arts contemporains.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire