L'aurore bientôt se lève
Les lauriers sont coupés
Le doute m'emporte loin
Si loin que je m'y perds
Me voyant quelquefois
Comme une amante lunaire
Je rejette mon âme
Je ne veux plus ma peau
En perdition
Je m'imagine alors
Dans une terre secrète
Une terre tourmentée
Où les trépassés pleurent
Et les ombres se côtoient.
Andrée Chedid "L'étoffe de l'univers" (Flammarion 2010)
(Sur le site de Poezibao, un hommage lui est rendu.)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire