J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)
brisures
entre les brisures de lumière
le corps du temps s'égrène
et d'un pas silencieux
on arpente l'au-delà
la pierre étire son mur
où résonnent les rêves
on entend les murmures
bleus et rouges à la marge
entre les doigts
on sent les mots qui boîtent
sous le poids des absents
c'est le regard qui casse
1 commentaire:
La lumière est par intermittence
la recevoir ainsi permet de l'absorber
avec douceur
et la nuit reprend son sens
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