J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

lundi 21 mars 2011

brisures


entre les brisures de lumière
le corps du temps s'égrène
et d'un pas silencieux
on arpente l'au-delà
la pierre étire son mur
où résonnent les rêves

on entend les murmures
bleus et rouges à la marge
entre les doigts
on sent les mots qui boîtent

sous le poids des absents
c'est le regard qui casse

1 commentaire:

estourelle a dit…

La lumière est par intermittence
la recevoir ainsi permet de l'absorber
avec douceur
et la nuit reprend son sens