J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

mercredi 9 mars 2011

Regard 54

Je suis dans le minimum du jardin. Il y a la terre, les arbustes , le ciel. Et la fenêtre, cette lucarne sur les couleurs du jour . Je suis toujours à l'intérieur à tenter de dénicher les pauvres mots qui diront ce qui se tisse entre le dehors et le dedans. Je reste dans l'ombre, à trouver un son juste, une sorte d'harmonie entre lui et moi. Ce matin, s'étalent les draps de l'abandon, le désarroi d'une réalité devenue réelle. Corps à corps nous nous épaulons pour traverser un présent de la terre, où quelque chose continuerait de vivre, où se bégaierait encore le premier mot.

2 commentaires:

Brigetoun a dit…

pourquoi est ce que j'aime ça - sais pas - j'aime

sol-eille a dit…

je ne sais pas si j'ai tout compris... mais c'est beau et quand même un peu effrayant.