Rester au bord, quand le jour, calfeutré dans la fleur blanche, s'arrête un instant, entre les traînées sombres. Ce grain de beauté donne l'élan pour enjamber les ombres. Le silence s'en inspire et répand au sein de cet éclat les mots qu'on ne sait plus dire, et qui, serrés là dans cet interstice se mêlent à des morceaux de ciel égarés. L'éphémère entre des doigts usés. Il se glisse entre d'autres ailleurs, s'éparpille derrière les images perdues, se dissout entre pierre et mousse, ne cesse et tremble encore.
1 commentaire:
rester au bord, oui - que j'aime ce qui est dit là
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