J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

jeudi 22 septembre 2011

La route

La route, de pansements cousue, tranche les champs de tournesols, dont la chair, lourde de trop d'été, s'incline vers la terre en une voûte noire. Le regard se déploie en une paume offerte. Des gémissements s'élèvent de ce champ de pietà.

2 commentaires:

Brigetoun a dit…

c'est ça exactement

maia a dit…

Ah oui, une route de pansements cousue, de lacets serrés et desserrés,de voûtes d'ombre des grands arbres et d'aveuglement de mille soleils, une route tracée ou qui ne mène nulle part...
Et pourtant, nous, éternellement en marche pour un voyage toujours trop court.
Belle journée
Maia